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Sommaire :

 

Qui est-il ?

Où vit-il ?

Comment communique-t-il ?

La saison des amours

Le bébé panda

Que mange-t-il ?

Pourquoi est-il menacé ?

Comment le protéger ?

Le panda au zoo

Pour aller plus loin : activités et brochures

 

 

         Qui est-il ?         

 

 

 

Deux espèces de pandas !

 

Il existe deux espèces de pandas qu'il ne faut pas confondre même si elles portent presque le même nom :

Le panda géant et le panda roux

 

1- le panda roux ou petit panda, le premier à avoir été nommé « panda » en 1825 par le Français Cuvier quatre ans après sa découverte par un naturaliste anglais. Le panda roux a le pelage brun roux sur le dos, noir sur le ventre et les pattes, et l’intérieur des oreilles, les joues, le museau et les sourcils blancs. Son nom scientifique latin est Ailurus fulgens qui signifie « chat éclatant » d'où un surnom parfois également donné au panda roux : panda éclatant.   2- le panda géant ou grand panda, le plus connu, découvert en 1869 par le Père Armand David, un Français originaire du Pays basque. Pour le différencier du premier « panda », il a été nommé « géant » tandis que le terme « petit » a été ajouté au nom du premier. Son nom scientifique latin est Ailuropoda melanoleuca. C'est le panda noir et blanc.
 

 

 

 

« Da xiong mao » pour les Chinois !

En chinois, le panda géant est connu sous le nom « da xiong mao » qui signifie littéralement « grand ours chat », chacun des trois mots correspond à un caractère chinois :

            大         熊         猫

              da        xiong       mao
            grand      ours        chat

A ton tour : Activité : Apprends à écrire « panda géant » en chinois

 

 

 

Une des 8 espèces d'ours !

Le panda géant est classé dans la famille des ours (les Ursidés) qui compte aujourd'hui 8 espèces encore vivantes au total :

- l'ours polaire ou ours blanc

- l'ours brun

- l'ours noir d'Amérique

- l'ours noir d'Asie ou ours du Tibet ou encore ours à collier

- l'ours à lunettes

- l'ours lippu ou ours paresseux

- l'ours malais ou ours des cocotiers

- et enfin le panda géant

A ton tour : Activité : Identifie les 8 espèces d'ours sur les photos

 

 

 

L'ours noir et blanc !

La particularité la plus flagrante du panda géant est ses marques noires et blanches.

Mais pourquoi les pandas géants sont-ils noir et blanc ?

En 2017, des scientifiques ont déterminé que les marques distinctives noires et blanches du panda géant remplissent deux fonctions : une fonction de camouflage et une fonction de communication.

Dans le détail, les marques blanches du corps (dos, flanc, ventre, croupe) et de la tête (face et nuque) remplissent une fonction de camouflage avec un environnement hivernal souvent enneigé ; tandis que la fonction des marques noires diffère selon leur localisation. Ainsi les marques noires du corps (épaules et pattes) servent à assurer un camouflage avec les ombres de l'environnement tandis que celles de la tête (contour des yeux et oreilles noires) servent pour la communication.

A ton tour : Activité : Colorie les tâches noires du panda

 

 

Qu'en pense la légende tibétaine ?

Une légende tibétaine rend compte à sa manière de l'origine des marques qui caractérisent les grands pandas.

Il fut un temps où ils étaient entièrement blancs. Mais un jour, alors qu'une mère panda et son petit jouaient avec une bergère qui gardait son troupeau, un léopard attaqua le petit. La bergère lui sauva la vie, mais trouva la mort en le défendant. Émus par son courage, les pandas décidèrent, pour ses funérailles, de se conformer aux rites locaux qui voulaient que les participants se couvrent les bras de cendre. Comme ils essuyaient leurs larmes avec leurs pattes et se bouchaient les oreilles pour ne pas entendre les sanglots des trois sœurs de la défunte, la cendre leur noircit la peau.

 

 

 

Fiche d'identité

 

Taille à l'âge adulte : de 1,20 à 1,50 m (tête et corps) + 12 cm (queue).

Poids des pandas sauvages : de 90 à 130 kg (mâle), de 10 à 20 % de moins pour la femelle. Les pandas dans les zoos sont en général plus gros que leurs congénères sauvages.

Durée de vie (ou longévité) : 15 à 20 ans dans la nature, jusqu’à 30 ans voire parfois même davantage en captivité.

Classification : le panda géant est un vertébré de la classe des mammifères, de l'ordre des carnivores (même si son régime alimentaire est quasi exclusivement végétarien), de la famille des Ursidés (ours), le seul représentant de la sous-famille des Ailuropodinés. Pendant longtemps, les scientifiques ont hésité à classer le panda géant parmi les ours, ou dans une famille à part, ou bien encore dans la même famille que le panda roux. Mais les progrès scientifiques ont permis de déterminer qu'il partageait le même ancêtre commun que les autres ours !

A ton tour : Activité : Imprime et complète la fiche d'identité du panda géant

 

 

 

Combien sont-ils ?

Les Chinois comptent régulièrement le nombre de pandas géants qu'il reste dans la nature. Mais c'est loin d'être une tâche facile. En effet, l'habitat du panda est très dense si bien qu'il est quasi impossible de voir les pandas sauvages. Alors les Chinois ont mis au point une méthode qui repose sur les crottes laissées très nombreuses par le panda.

Ils partent du principe que chaque panda a une technique de morsure qui lui est propre et combinée à l'éloignement des crottes, ils peuvent déterminer si une crotte donnée appartient à un seul individu ou à deux individus différents en vérifiant la taille des fragments de bambous peu digérés que la crotte contient !

Le recensement le plus récent, mené entre 2011 et 2014, a permis de comptabiliser 1 864 pandas géants sauvages. Un chiffre en légère augmentation par rapport au comptage de la décennie précédente (1999-2003).

 

 

 

Découvert par un Français !

 

C'est un Français qui a découvert le panda géant ou plutôt qui l'a fait connaître au monde Occidental. En effet, il ne fait aucun doute que les Chinois qui vivaient dans l'habitat du panda géant en avaient déjà croisé avant que le Français ne le fasse connaître.

Ce Français est le Père Armand David, un missionnaire religieux également naturaliste qui a exploré la Chine pendant plusieurs années à partir de 1862 pour le compte du Muséum national d'histoire naturelle de Paris.

Il vit un panda géant pour la première fois le 11 mars 1869 alors qu'il se trouvait dans l'actuel comté de Baoxing, dans la province chinoise du Sichuan. Il s'agissait d'une peau de panda chez un paysan. Sans perdre de temps, il demande à ses chasseurs de se mettre à la poursuite de l'espèce nouvelle pour la science.

Les chasseurs de David lui apporte un jeune puis un adulte quelques jours plus tard. Le Père David les expédie alors à Paris en demandant au directeur du Muséum « de publier de suite la description sommaire d'un ours qui [lui] paraît devoir être nouveau pour la science ».

Le panda géant est ainsi pour toujours lié à ce Français à qui les Chinois sont très reconnaissants pour sa découverte.

 

 

Le premier dessin de panda !

 

Le Muséum publiera peu après la première représentation du panda géant, un dessin resté célèbre !

A ton tour : Activité : Apprend à dessiner un panda

 

En 2019, Chine et France ont célébré le 150ème anniversaire de la découverte scientifique du panda géant.

Pour l'occasion, le Muséum national d'histoire naturelle a exposé les deux premiers individus, l'adulte ici au premier plan, et le jeune en arrière-plan. Le premier individu, celui qui a permis de décrire l'espèce, est qualifié d'« individu-type ».

 

 

 

         Où vit-il ?         

 

 

 

En Chine !

 

A l'état sauvage, le panda géant ne subsiste plus que dans le centre de la Chine. Autrefois, son aire de répartition s'étendait jusqu'au Vietnam, au Laos, en Thaïlande et en Birmanie qui sont des Etats voisins de la Chine au sud.

La Chine est un vaste pays d'Asie mais à l'intérieur de la Chine, l'habitat du panda géant est très réduit.

 

 

Dans 3 provinces seulement

 

De nos jours, les pandas géants vivent à l'état sauvage dans le centre de la Chine, dans les trois provinces du Shaanxi (en bleu sur la carte), du Gansu (en rose) et du Sichuan (en jaune).

A l'intérieur de ces 3 provinces chinoises, les pandas se répartissent dans 6 grands massifs montagneux : les monts Qinling dans la province du Shaanxi majoritairement et à la marge dans les provinces du Sichuan et du Gansu, les monts Minshan dans les provinces du Gansu et du Sichuan et les monts Qionglai, Daxiangling, Xiaoxiangling et Liangshan dans la province du Sichuan

Sur la carte à gauche, l'aire de répartition du panda géant est représentée en vert.

 

 

1 864 pandas sauvages dans un territoire fragmenté

 

Sur cette carte zoomée, l'habitat du panda est représenté en violet.

Presque les trois quarts des 1 864 pandas sauvages se trouvent dans la province du Sichuan (1 387 exactement), les autres se partagent entre la province du Gansu (132 pandas) et la province du Shaanxi (345 pandas).

Le détail par chaînes montagneuses est le suivant :
- monts Qinling : 347 pandas sauvages
- monts Minshan : 797 pandas sauvages
- monts Qionglai : 528 pandas sauvages
- monts Daxiangling : 38 pandas sauvages
- monts Xiaoxiangling : 30 pandas sauvages
- monts Liangshan : 124 pandas sauvages.

La taille totale de l'habitat du panda est de 2 576 595 hectares soit environ deux fois la taille de la région Ile-de-France ou qu'un tiers environ de la région Occitanie.

 

          

                                                    

                                                  Z O O M

          

 

Des habitats isolés

 

 

Malheureusement, si on fait un zoom sur l'habitat du panda, on s'aperçoit qu'il n'est pas continu : il existe plusieurs îlots qui comprennent seulement quelques pandas et qui sont isolés les uns des autres par des activités humaines : la présence de villes ou villages, des routes, des voies ferrées, des carrières, des mines de charbon, des lacs de barrage, des champs pour l'agriculture...

Concrètement, les 1 864 pandas sauvages sont fragmentés en 33 sous-populations quasi-isolées les unes des autres. 22 de ces 33 sous-populations comportent moins de 30 pandas chacune, la plupart d'entre-elles se situent dans la partie nord-ouest des monts Minshan. Seulement 6 sous-populations comptent plus de 100 individus.

Ces 33 sous-populations se répartissent ainsi : 6 sous-populations dans les monts Qinling, 12 dans les monts Minshan, 5 dans les monts Qionglai, 3 dans les monts Daxiangling, 2 dans les monts Xiaoxiangling et 5 dans les monts Liangshan.

 

 

 

Dans des forêts d'altitude avec des sous-bois de bambous

 

De nos jours, les pandas géants vivent dans les forêts de feuillus et de conifères entre 2 000 et 3 800 mètres d'altitude. Ces forêts comportent un sous-bois de bambous très dense.

Le climat est frais et humide et la végétation est luxuriante. Il est donc facile de s'y cacher pour le panda géant et les autres animaux qui cohabitent avec lui.

L'habitat du panda géant est donc souvent composé de profondes vallées sillonnées de cours d'eau et de hautes montagnes.

Cinq conditions sont nécessaires pour qu'un habitat soit favorable pour le panda géant : un espace forestier adéquate, des bambous en abondance, une distance modérée à un point d’eau, l’existence de sites pour la reproduction, et peu ou pas de perturbations humaines. Les éléments clefs sont le bambou, l’eau et la tanière.

A ton tour : Jeu : Aide le panda à retrouver sa forêt de bambous (labyrinthe)

 

 

 

Un animal solitaire

Le panda géant est un animal solitaire. Chaque individu occupe un territoire donné (quelques kilomètres carrés), avec une aire centrale préférentiellement utilisée. Les rencontres entre pandas en dehors de la saison des amours sont rares, et ce même si les territoires de plusieurs individus peuvent se superposer. Les territoires des mâles sont en général plus grands que ceux des femelles.

Les mâles choisissent généralement leur territoire de sorte qu'il offre l'accès aux territoires de plusieurs femelles qu'il pourra rencontrer lors de la saison des amours.

Les femelles concentrent en général leur activité sur une aire centrale de leur territoire, près d'un point d'eau et d'une tanière où elles pourront donner naissance et élever leur petit les premières semaines.

L'abondance de bambous est un critère de choix bien sûr et chaque panda va marquer les limites de son territoire et en défendre les secteurs les plus utilisés.

 

 

 

Des migrations saisonnières

La plupart des pandas géants effectuent des migrations entre des habitats d'hiver, à des altitudes plus faibles où le climat sera moins rude, et des habitats d'été, à des altitudes plus élevées où le climat sera plus frais.

Les migrations dépendent généralement de la température, des chutes de neige et des périodes où les bambous seront disponibles dans chacun des habitats.

Contrairement à l'ours brun ou à l'ours polaire, le panda géant n'hiverne pas. D'une part, le bambou est disponible toute l'année et d'autre part il ne lui permet pas d'accumuler suffisamment de réserves pour adopter ce comportement hivernal. 

 

 

 

Un territoire partagé

L'habitat du panda géant constitue également un habitat favorable pour de très nombreuses autres espèces animales et végétales.

On dit que lorsque l'on protège le panda géant, on protège donc son habitat et les autres espèces bénéficient à leur tour de cette protection : elles se trouvent abritées sous le « parapluie » du panda.

Par exemple, à ce jour, 179 espèces de mammifères ou encore 565 espèces d'oiseaux partagent l'habitat du panda géant.

L'écosystème du panda géant est donc un riche foyer de biodiversité.

Pour ne citer que quelques espèces voisines du panda géant : le takin doré, le rhinopithèque de Roxellane, la martre à gorge jaune, la panthère nébuleuse, ou encore le panda roux bien sûr !

A ton tour : Jeu : Trouve le nombre de pandas et les autres animaux cachés dans la forêt

 

 

 

 

   Comment communique-t-il ?   

 

 

 

Nous l'avons vu, le panda géant est un animal solitaire sauf au moment de la saison des amours ou encore quand la mère vit avec son jeune.

Alors comment les pandas géants communiquent-ils entre eux sans avoir de contact physique direct ? Principalement avec les cris et des marquages odorants de leur territoire.

Les pandas géants déposent des marques odorantes dans leur territoire à l’aide d’une substance olfactive sécrétée par une glande ano-génitale (sous la queue) mélangée à de l’urine. Ils utilisent plusieurs postures pour marquer les troncs d’arbre et les rochers, notamment la posture du poirier. Les marques déposées permettent au panda qui les trouve d'apprendre des informations précises sur celui qui les a laissées, par exemple s'il s'agit d'un mâle ou d'une femelle.

Les pandas communiquent également avec plusieurs signaux vocaux (des cris) qui permettent de transmettre de nombreuses informations à celui qui les entendra. Les cris les plus utilisés sont le bêlement, l'aboiement ou encore le grognement.

Ces marques et ces cris vont permettre aux pandas de délimiter et protéger leur territoire, mais ils vont également servir aux mâles et femelles pour se transmettre des informations afin qu'ils puissent de rencontrer et s'accepter au moment de la saison des amours.

 

 

 

 

    La saison des amours    

 

 

Chez le panda géant, la saison des amours a lieu au printemps, entre mars et mai.

La plupart du temps, plusieurs mâles rivaux vont se disputer une même femelle en attendant que cette dernière accepte de s'accoupler, généralement avec le plus fort d'entre eux. Les mâles peuvent se battre entre eux mais ces combats n'entraînent généralement pas la mort.

Lorsque la femelle est réceptive, c'est-à-dire prête à s'accoupler, elle s'aplatit au sol ou sur la branche d'un arbre et s'approche à reculons vers le mâle en lui présentant son postérieur. Le mâle met ses pattes avant sur son dos et l'accouplement peut avoir lieu.

En général, la femelle est au pic de sa réceptivité que un ou deux jours par an, le seul moment où elle acceptera de s'accoupler.

Mâles et femelles sont en général matures, c'est-à-dire en âge de se reproduire, autour de leurs 7 ans.

Après l'accouplement, mâles et femelles reviennent à leurs habitudes solitaires.

La gestation dure de 3 à 6 mois environ. Elle n'est pas d'une durée fixe comme chez l'homme car chez la femelle panda, il s'écoule un certain temps, variable, avant que le noyau de la cellule qui formera l'embryon ne s'implante dans l'utérus. Après l'implantation, la durée de gestation restante est fixe : de 45 à 50 jours.

 

 

 

       Le bébé panda       

 

  

 

Un bébé tout rose du poids d'une pomme

 

Peu avant la naissance, la femelle part à la recherche d'un abri dans lequel elle pourra mettre bas, une grotte ou un tronc creux, souvent à proximité d'un point d'eau. Elle garnit la tanière avec des branchages et des feuilles de bambous.

Dans la nature, les bébés naissent en août ou septembre. Il y a un ou deux petits mais la mère panda ne peut pas s'occuper de plus d’un petit à la fois. Elle choisit le plus fort et le second meurt rapidement.

A la naissance, le petit pèse entre 80 et 200 grammes soit environ 1/900ème du poids de sa mère et mesure entre 11 et 17 cm. Il a une queue proportionnellement longue, environ le tiers de la longueur de son corps.

Son corps rose est couvert de quelques poils blancs courts et clairsemés. Ses yeux sont fermés et il est sourd. Il pleure souvent et crie fortement. Sa mère s'en occupe sans relâche, l'allaite plusieurs fois par jour et reste sans manger pendant plusieurs jours avec lui dans la tanière.

 

 

 

De rose à noir et blanc

 

A l'âge d'une semaine, des tâches noires apparaissent autour de ses yeux, de ses oreilles, de ses pattes avant, de ses épaules et de ses pattes arrière.

Le bébé panda a doublé son poids vers son 10ème jour.

A environ 2 semaines, les poils noirs poussent sur les zones noires puis sont rapidement suivis par les poils blancs.

A l'âge d'un mois, il pèse environ 1 kilogramme et ressemble complètement à un panda mais en miniature !

Sur la photo de gauche, on peut voir la mère panda et son bébé dans une grotte.

Il peut arriver qu'une mère panda change de tanière et dans ce cas elle transporte son petit dans sa gueule jusqu'à la nouvelle tanière.

 

 

 

Une croissance rapide

 

Le bébé panda ouvre les yeux et entend des sons entre 35 et 50 jours environ.

Après le premier mois du petit, sa mère peut le laisser de temps en temps seul pour aller se nourrir et boire. Mais elle n'est jamais très loin et reviendra au moindre cri d'appel de son petit.

Autour de ses 100 jours, le jeune panda sera capable de faire ses premiers pas tandis que ses premières dents seront sorties quelques jours avant. C'est aussi le moment où il quitte la tanière.

La mère allaite maintenant son petit deux à trois fois par jour.

A cinq mois, l'animal approche les 10 kilogrammes, trotte derrière sa mère, l'imite lorsqu'elle mange du bambou et grimpe aux arbres où il se repose notamment lorsque sa mère s'absente pour la recherche de nourriture. Le jeune et sa mère jouent souvent ensemble.

  

 

 

A son premier anniversaire, le jeune panda pèse entre 25 et 30 kilogrammes et il a ses dents définitives. Il se nourrit de bambous en imitant sa mère pour choisir les meilleures pousses. Il apprendra encore pendant plusieurs mois avant de savoir sélectionner et décortiquer les pousses de bambou.

Il continuera à téter sa mère une à deux fois par jour et ce jusqu'à ce qu'il se sépare d'elle. La séparation intervient généralement entre l'âge d'un an et demi et l'âge de deux ans et demi.

Une fois que le jeune panda a quitté sa mère, ou qu'elle l'a chassé, il va chercher un territoire dans lequel il va pouvoir vivre sa vie solitaire à son tour.

 

 

 

Le panda a-t-il une queue ?

 

La queue du bébé panda est bien visible, elle mesure le tiers environ de la longueur de son corps. Au fur et à mesure qu'il grandit, sa queue raccourcit mais savez-vous que le panda à l'âge adulte possède toujours une queue ?

Elle est discrète car elle se cache sous sa fourrure en prolongement de son arrière-train. Mais elle existe bel et bien comme le montre le dessin ci à gauche.

 

 

 

 

 

 

     Que mange-t-il ?     

 

  

 

Du bambou !

 

Même s'il appartient à l'ordre des carnivores, le panda géant s'est tourné vers un régime alimentaire herbivore : il se nourrit presque exclusivement de bambous !

Les chercheurs ont même montré que le panda géant avait perdu la faculté d'apprécier le goût de la viande !

Il n'est pas le seul à se nourrir de bambous : le panda roux en mange aussi, tout comme les takins, les rats des bambous, les ours noirs d'Asie ou encore les sangliers sauvages qui partagent tous l'habitat du panda.

Occasionnellement, le panda géant peut également se nourrir d'animaux morts, d'œufs d'oiseaux ou encore de baies. 

 

 

 

En grosses quantités !

 

Les pandas géants mangent toutes les parties des bambous : la tige et les feuilles en fonction de leur fraîcheur et des saisons et les nouvelles pousses qui sortent juste de terre au printemps.

Ils passent la moitié au moins de leur temps à se nourrir. En effet, le bambou est peu nutritif et il leur faut en consommer de grandes quantités pour être rassasiés.

En grandissant, le panda géant est de plus en plus adroit et rapide pour sélectionner les meilleurs bambous, les décortiquer et les manger.

L'odorat joue un rôle important, de même que la vue et le goût, dans la sélection d'un massif de bambous qui fera un bon repas !

Un adulte peut consommer entre 15 et 30 kilogrammes de feuilles et tiges par jour et même jusqu'à 40 kilogrammes de jeunes pousses au printemps.

 

 

 

 

Economiser l'énergie !

 

Lorsqu'ils mangent, les pandas s'assoient sur leur arrière-train et s'appuient souvent le dos courbé contre un rocher ou le tronc d'un arbre voire même se placent en position semi-couchée ; ces positions leur permettent de dépenser le moins d'énergie possible.

 

 

 

Une faible digestion !

 

Le panda géant ne digère pas la totalité des bambous qu'il ingère. En effet, il a toujours un système digestif issu de ses ancêtres carnivores et ce dernier n'est pas complètement adapté à une nourriture composée que de bambous. D'autant que les bambous sont particulièrement fibreux.

Le panda doit donc manger beaucoup de bambous pour subvenir à ses besoins et il doit aussi beaucoup éliminer.

Un adulte peut produire 100 crottes en une journée !

Comme le bambou n'est pas complètement digéré, les crottes ont souvent l'odeur de bambou et on peut facilement y retrouver à l'intérieur des fragments de bambous entiers ou de feuilles non digérés. On les voit nettement sur la photo de gauche.

 

Il est facilement possible d'identifier à partir de la texture et de la couleur des crottes de quelle partie de bambous s'est nourri le panda qu'il les a laissées.

 

 

 

De puissantes dents !

 

Le panda géant a une dentition adaptée pour le broyage des bambous, y compris pour casser et manger les grosses tiges très dures. Il a 42 dents.

Ses canines sont pointues pour couper les tiges et ses prémolaires et ses molaires sont larges et aplaties pour lui permettre de broyer les fibres du bambou.

Sa mâchoire est articulée par des muscles très puissants qui lui donnent toute la force nécessaire pour broyer le bambou.

Le crâne du panda est également adapté pour permettre à ces gros muscles d'être solidement attachés à son sommet. 

 

 

 

Un sixième doigt !

 

La particularité la plus connue du panda géant est sans doute son 6ème doigt ou faux-pouce.

Il s'agit d'une adaptation qu'il a développé au cours de son évolution pour mieux saisir les pousses de bambous, qu'il s'agisse des feuilles qu'il rassemble en paquet ou des tiges, pour les porter à sa bouche.

Ce sixième doigt est une excroissance osseuse articulée et le panda géant s'en sert comme d'un pouce puisqu'il est opposable aux autres cinq doigts.

Sur les photos de gauche, on peut voir que ce panda, nommé Pan Pan, coince la grosse tige de bambou entre ses 5 griffes (correspondantes aux 5 doigts) et une sorte de « boule » qui correspond à son sixième doigt. L'autre boule un peu plus bas est le coussinet de la patte, ce n'est pas un doigt. Sur la photo zoomée en dessous, le sixième doigt est signalé par une flèche jaune.

Ce sixième doigt n'est présent que sur les pattes avant du panda.

Grâce à ce « pouce », impossible de rater l'incroyable dextérité du panda géant lorsqu'on l'observe se nourrir de bambous !

 

 

 

 

 

     Pourquoi est-il menacé ?     

 

  

Les chevaux et les autres animaux élevés par l'homme (bétail) se retrouvent parfois dans l'habitat du panda et le font fuir. Comme ici dans la réserve naturelle de Fengtongzhai où des chevaux sont laissés en semi-liberté.

 

Les villages se sont étendus et ont réduit et fragmenté l'habitat naturel du panda. Qui dit village dit aussi activités humaines comme l'agriculture, la coupe de bois de chauffage, la construction de routes...

 

Les barrages hydroélectriques et leurs lacs menacent plusieurs secteurs de l'habitat du panda géant comme ici en plein cœur de la réserve naturelle de Wolong.

 

Pendant longtemps, la déforestation a été dramatique pour le panda géant et les autres animaux et plantes de la forêt. Depuis 1998, elle a fortement réduite suite à de fortes mesures de protection.

 

Les routes représentent une vraie menace pour les pandas géants : elles coupent leur habitat en deux et les automobiles peuvent heurter les pandas qui se risquent à traverser.

 

A cause de l'homme et de ses activités !

 

Le panda géant a de moins en moins de place pour vivre car la taille de son habitat s'est réduite depuis plusieurs siècles à cause de la présence de l'homme et de ses activités.

Les Chinois sont très nombreux, de plus en plus nombreux, et les villes et les villages se sont étendus en empiétant progressivement sur l'espace qui servait aux pandas.

Avec l'explosion de la population humaine, de nombreuses activités ont elles aussi eu pour conséquence de détruire l'habitat du panda géant, de le couper en plusieurs morceaux. La faute aux routes, aux autoroutes, aux voies ferrées, aux carrières, aux mines de charbon, aux barrages.

La déforestation a été très importante en Chine au siècle dernier et de très nombreuses forêts ont été coupées. Or nous avons vu que le panda vivait dans ces forêts qui étaient vitales pour lui pour qu'il ait de quoi se nourrir et de quoi mettre au monde son petit.

Les arbres coupés ont laissé la place à des parcelles agricoles pour les cultures ou l'élevage. Ces habitats ne conviennent pas aux pandas qui ont fui dans les secteurs épargnés mais de moins en moins nombreux et séparés les uns des autres.

Nous l'avons vu, il ne reste aujourd'hui plus que 1 864 pandas sauvages et ils sont disséminés, fragmentés en plusieurs petites populations qui sont isolées les unes des autres par toutes ces villes, routes, voies ferrées, lac de barrage, carrières ou zones agricoles.

Aujourd'hui, les deux menaces persistantes pour les pandas sauvages sont la fragmentation et la contraction de leur habitat naturel (la contraction signifie que l'habitat a été fortement réduit dans le passé et qu'aujourd'hui il est très limité en surface).

Autrefois, le braconnage (c'est-à-dire la chasse) du panda géant représentait une vraie menace. Aujourd'hui, il est strictement interdit et sévèrement puni si bien qu'il n'existe quasiment plus.

A moyen terme, les pandas géants vont souffrir également du changement climatique. Le réchauffement climatique modifie les habitats et la végétation, or le panda est intimement lié aux forêts et aux bambous. Des habitats vont se modifier et ne seront plus adaptés pour le panda et l'aire de répartition du panda risque de se fragmenter toujours plus.

 

En Chine, il existe de très nombreuses carrières pour extraire des roches pour la construction de routes par exemple, mais aussi des matériaux rares pour l'électronique. Il existe également de très nombreuses mines de charbon. Le trafic des poids lourds s'ajoute à ces installations déjà très impactantes pour l'habitat du panda.

 

 

A ton tour : Jeu : Aide le panda à retrouver sa forêt de bambous (labyrinthe)

 

Actuellement (évaluation de 2016), le statut officiel de menace du panda géant est « vulnérable ». Le panda géant est donc toujours considéré comme menacé d'extinction car les trois catégories « vulnérable », « en danger » et « en danger critique » sont celles où sont classées les espèces menacées.

 

 

 

 

     Comment le protéger ?     

 

  

La culture du poivrier du Sichuan a été développée comme mode d’agriculture alternatif. La production de poivre du Sichuan est écoulée grâce au partenariat qu’a su développer le WWF avec les magasins Carrefour très implantés en Chine. Cela assure aux populations locales un mode de vie durable et leur évite de se tourner vers le braconnage ou l'exploitation forestière pour assurer leur survie.

 

En février 20210, une habitante du comté de Baoxing a retrouvé un panda sauvage qui se nourrissait d'un os de porc à l'intérieur d'une grange. Les villageois l'ont laissé faire, ont prévenu les autorités et ont attendu que l'animal reparte dans la forêt ! Avec la présence de très nombreux villages à proximité de l'habitat du panda, il n'est pas rare que certains pandas approchent des villages.

 

De nombreux chercheurs étudient les pandas sauvages pour mieux comprendre comment ils vivent, comment ils se déplacent, quels sont leurs besoins... Toutes les connaissances acquises au sujet de l'espèce l'ont été et le sont encore grâce aux chercheurs qui suivent les pandas sauvages mais qui étudient également les pandas captifs.

 

Il arrive parfois que des pandas soient retrouvés blessés ou malades dans la nature, comme ce fut le cas de ce panda en décembre 2020 dans la réserve de Foping. Une équipe d'experts est alors envoyée sur place pour évaluer la situation. Si la blessure est importante ou si l'état de santé du panda est jugé préoccupant, l'animal est alors capturé puis transféré vers un centre pour le soigner. Si le panda se rétablit rapidement, il est ensuite relâché dans la nature (ce qui fut le cas de ce panda nommé Tang Tang qui a été relâché 5 mois plus tard là où il avait été trouvé), dans le cas contraire il est gardé en captivité où il continuera à recevoir les bons soins des soigneurs.

 

Que fait la Chine pour protéger le panda ?

La Chine et les associations de protection de la nature ont mis en place plusieurs mesures pour protéger les derniers pandas sauvages et leur habitat.

Nous l'avons vu précédemment, aujourd'hui il est strictement interdit de chasser ou de tuer les pandas et le braconnage n'existe quasiment plus.

A la fin des années 1990, la Chine a pris la mesure des graves conséquences d'une déforestation sans limite. Au-delà des espèces qui vivent dans les forêts, la déforestation entraîne aussi une mise à nu et une instabilité des sols et donc leur érosion importante qui a eu pour conséquences de graves inondations. Ainsi, en 1998, la Chine a adopté un moratoire sur la déforestation à grande échelle. Même si des coupes de bois existent encore, la déforestation de grande ampleur est interdite et l'habitat restant des pandas géants s'est ainsi retrouvé épargné à partir de cette date et de cette décision importante.

En complément, la Chine encourage les agriculteurs à abandonner leurs champs et leurs cultures pour replanter des forêts. S'ils acceptent, ils reçoivent une compensation financière et sont aussi rémunérés pour surveiller la forêt et lutter contre la déforestation ou la chasse illégales.

Les populations souvent pauvres qui vivent à côté de l'habitat du panda sont accompagnées par le gouvernement chinois mais aussi par des associations comme le WWF (en français le Fonds mondial pour la nature) pour que leur mode de vie ait moins de conséquences néfastes pour l'environnement. Les villageois sont impliqués dans la protection de la forêt, ils reçoivent de l'électricité à bas coût pour éviter qu'ils ne coupent du bois de chauffage dans les forêts où vit le panda, ils peuvent participer à des programmes de protection et les enfants bénéficient d'une éducation à la nature, ils sont encouragés à développer des modes d'agriculture plus durables comme l'apiculture ou la culture du poivre du Sichuan par exemple en remplacement de la culture du maïs.

Un peu partout dans plusieurs villages dans les montagnes où vit le panda, des initiatives émergent dans lesquelles les villageois sont les acteurs de la protection du panda : ils installent des appareils photos dans les réserves pour voir quelles espèces y vivent, ils patrouillent pour surveiller qu'il n'y ait pas de problème ou de déforestation. En échange, ils reçoivent de l'argent et vendent les produits qu'ils fabriquent aux touristes.

Ainsi, il est important de travailler main dans la main avec les populations rurales qui vivent près du panda géant pour que ces dernières acceptent la présence de l'animal et même en soient fières. En Chine, le panda est considéré comme un trésor national !

Du coup, à chaque fois qu'un panda s'approche d'un village par exemple, il est souvent au cœur des attentions des habitants qui préviennent immédiatement les autorités en charge de la protection de la nature pour qu'elles puissent venir vérifier si l'animal est blessé, malade, affamé ou seulement un curieux qui va bientôt retourner dans la forêt. Il arrive même parfois que des pandas sauvages mangent un cochon ou une chèvre domestiques, mais là aussi les villageois savent que le panda est un animal protégé et ils ne lui font pas de mal.

 

Dès le début des années 1980, le WWF, une association internationale de protection de la nature, a coopéré avec la Chine pour étudier les pandas dans la nature et développer des programmes de protection. Encore aujourd'hui, le WWF qui possède des bureaux en Chine est largement impliqué pour aider à protéger l'habitat du panda et pour aider les populations locales à vivre sans conflit avec le panda.

 

 

Dans chaque réserve naturelle, il existe des équipes de rangers qui patrouillent pour vérifier qu'aucune activité illégale n'est menée dans la réserve (comme la chasse ou la coupe de bois par exemple), pour vérifier les pièges photographiques comme sur la photo ci-dessus, pour surveiller l'habitat et les risques de feux de forêts, pour étudier les animaux et repérer tout problème. Leur travail est difficile en montagne, et parfois ils s'absentent plusieurs jours de leur base et dorment en pleine nature sous des tentes. Il est fréquent que ces rangers soient des habitants des villages voisins qui sont donc partie prenante de la protection de leur environnement.

 

Des réserves naturelles pour protéger l'habitat

La Chine a établi plusieurs réserves naturelles qui permettent la protection de l'habitat utilisé par le panda géant et les autres espèces animales et végétales qui y vivent.

Il existe des réserves qui ont un statut national, mais aussi des réserves créées et gérées à un échelon plus local. Il existe également depuis plus récemment des réserves semi-privées qui sont gérées par des associations de protection de la nature ou par des communautés de villageois.

Une réserve naturelle est une forme de protection administrative d'un territoire donné. Les animaux qui y vivent sont sauvages, une réserve n'est pas clôturée. Au cœur de la réserve, les activités humaines sont interdites, mais en périphérie certaines activités sont autorisées.

Aujourd'hui ces réserves naturelles protègent les deux tiers des pandas sauvages mais que seulement guère plus de la moitié de l'habitat favorable au panda.

Consciente de la situation, la Chine a établi en 2021 un parc national pour mieux protéger l'habitat du panda et y inclure certains habitats et donc certains pandas qui étaient en dehors des réserves naturelles existantes. Ce parc national englobe plusieurs des réserves existantes mais aussi des habitats non protégés jusqu'alors. Il est encore en cours de mise en place mais à terme l'objectif est que ce parc protège davantage les pandas géants et leur habitat que ne le font les réserves naturelles actuelles.

La branche chinoise du WWF mais également d'autres associations appuient le gouvernement chinois pour la gestion de ces réserves naturelles et du parc national.

 

 

                                    

 

La route nationale 108 a été construite dans les années 1970. La portion de cette route qui traverse le comté de Foping était très impactante pour l'habitat du panda et le fragmentait sévèrement. En 1999, un tunnel a été construit sur une portion de 13 kilomètres laissant ainsi « à l'abandon » la portion de route désertée par les automobiles et donc offrant par la même occasion une possibilité de restaurer une connexion entre des habitats fragmentés. En 2000, le secteur le long de la route abandonnée a été listé par la province du Shaanxi comme un corridor clef pour les pandas sauvages vivant dans le comté de Foping. Ce secteur a été placé sous protection nationale en 2002 via la création de la réserve naturelle nationale de Guanyinshan. Dès 2005, cette réserve a travaillé en coopération avec le WWF Chine pour restaurer les habitats du panda dans ce secteur, notamment par la plantation d'une forêt de bambous de 87 hectares au-dessus du tunnel ou par enlèvement des glissières métalliques et autres clôtures. Par ailleurs, un travail a été mené auprès des communautés locales pour les associer à ce projet de protection de l'habitat du panda. 

 

Reconnecter les habitats isolés

Comme nous l'avons vu précédemment, l'une des principales menaces qui pèsent sur l'habitat du panda est le morcellement de son habitat en plusieurs îlots.

Cela a des conséquences dramatiques pour les pandas sauvages. Ils ne peuvent plus se déplacer comme avant pour rencontrer des partenaires pour la reproduction ou pour chercher de nouveaux massifs de bambous.

Or il est important que les individus d'une population puissent se mélanger avec ceux d'autres populations afin d'augmenter la diversité génétique et donc la survie à long terme de l'espèce. En effet, lorsque des individus qui ont un lien de parenté (une proximité génétique) se reproduisent entre eux, cela a pour conséquence une perte de diversité génétique qui entraîne une moindre résistance aux maladies, une plus faible capacité d'adaptation à des changements environnementaux... Le brassage génétique entre les différentes petites populations de pandas est indispensable pour éviter la consanguinité et assurer la survie à long terme de la population dans sa globalité.

Le défi majeur est donc d'essayer de reconnecter, de relier entre eux certains de ces habitats isolés.

Le gouvernement chinois travaille avec l'appui du WWF pour relier lorsque c'est possible ces habitats isolés en créant ou en restaurant un environnement favorable (des forêts et des bambous) qui pourra alors être emprunté par les pandas pour passer d'un habitat à l'autre. Il s'agit en quelque sorte de créer des couloirs verts, plantés de bambous, dénommés aussi « corridors ».

Certaines routes très empruntées par les automobilistes sont responsables de la fragmentation de l'habitat du panda et isolent de part et d'autre des animaux qui ne peuvent plus se retrouver. Sur certains secteurs, la Chine a décidé de remplacer ces routes par des tunnels. La route ainsi abandonnée est replantée d'arbres et de bambous et progressivement un habitat va se reconstituer et les pandas pourront y vivre et se rejoindre.

Pour suivre l'utilisation effective par les pandas de ces corridors ou de ces habitats restaurés, les chercheurs installent des appareils photos qui vont se déclencher automatiquement lorsqu'un animal passe devant (on parle de piège photographique).

 

En 2009, des travaux de construction d'un tunnel ont commencé pour remplacer une portion de 11 km de la route provinciale 302, ce qui a permis de libérer 8 000 ha pour un projet de restauration d'habitat dans les monts Minshan. Le corridor créé s'appelle le corridor de Tudiling et un panda sauvage y a été photographié le 24 décembre 2020.

 

 

Le 6 novembre 2013, la jeune femelle Zhang Xiang, née en captivité, est lâchée dans la nature, dans la réserve naturelle de Liziping. Depuis sa naissance le 20 août 2011, elle était élevée par sa mère Zhang Ka dans des enclos semi-naturels et les chercheurs ont évalué qu'elle était une bonne candidate pour rejoindre le milieu naturel.

 

 

Le 26 février 2017, Zhang Xiang a été photographiée par un appareil automatique (piège photographique) dans un environnement enneigé dans la réserve naturelle de Yele, voisine de celle de Liziping où elle avait été relâchée en 2013.

 

Relâcher des pandas

Chaque année, plusieurs pandas naissent dans des zoos en Chine et dans le reste du monde. Maintenant que la population captive est importante (plus de 600 pandas vivent aujourd'hui en captivité), la Chine expérimente la réintroduction dans la nature de pandas nés en captivité.

Pour cela, les chercheurs vont sélectionner une mère panda expérimentée et la placer dans un enclos semi-naturel dans une base spéciale où les visiteurs ne sont pas admis. La mère panda va donner naissance dans cet enclos et élever elle-même son petit, tandis que les soigneurs interviennent le moins possible. Progressivement, le petit et sa mère sont déplacés dans des enclos de plus en plus grands et lorsque le petit atteint l'âge de deux ans, qui correspond à l'âge moyen auquel il se sépare de sa mère, il peut être relâché dans la nature.

Bien sûr les chercheurs suivent de près les jeunes pandas pour s'assurer qu'ils sont de bons candidats pour cela, sinon à tout moment ils arrêtent le processus et le petit retourne dans un centre « normal ».

Si par contre le jeune panda s'est bien débrouillé pendant ces deux premières années, il est relâché dans la nature, plus précisément dans une réserve naturelle où il n'y a pas beaucoup de pandas sauvages.

Il est équipé d'un collier qui émet des signaux afin que les chercheurs puissent suivre ses déplacements et connaître sa localisation.

Plusieurs pandas nés en captivité ont déjà été relâchés à ce jour (13 au total fin 2021) : quelques-uns n'ont pas survécu, un autre a été recapturé, les autres sont en vie. Il conviendra de vérifier que ces pandas sont capables de s'accoupler dans la nature avec des pandas complètement sauvages et pour les femelles de voir si elles sauront élever correctement leurs futurs bébés !

Il ne faut cependant pas oublier que la priorité doit toujours être la protection des pandas sauvages et leur habitat, plutôt que d'essayer de « réparer » ce qu'on n'aura pas réussi à protéger à temps. Il vaut mieux sauver les pandas sauvages tant qu'il est encore temps plutôt que de les laisser disparaître pour alors en lâcher plus tard.

 

 

 

 

        Le panda au zoo        

 

  

En cliquant sur l'image ci-dessus, ouvrez une carte interactive pour découvrir où observer des pandas dans les zoos hors de Chine. Vous pourrez aussi retrouver le nombre et le nom des pandas hébergés dans chaque zoo.

En dehors de la Chine, il y a actuellement 52 pandas géants dans 19 zoos répartis dans 17 pays.

En Europe (Moscou compris), 8 zoos dans 8 pays différents possèdent des pandas géants.

 

Plus de 600 pandas en captivité

Aujourd'hui, en plus des 1 864 pandas sauvages, il y a plus de 600 pandas qui se trouvent en captivité, dans des zoos ou des grands centres dédiés à l'espèce en Chine.

Permettre aux visiteurs du monde entier de voir des pandas dans des zoos, c'est une occasion de leur faire connaître l'espèce, ses caractéristiques, son mode de vie, de les sensibiliser aux menaces qui pèsent sur elle et leur expliquer les efforts engagés pour mieux la protéger. On parle alors d'éducation des visiteurs, afin qu'ils prennent conscience de la beauté et de la fragilité de la nature.

Les pandas dans les zoos permettent aussi aux scientifiques de les étudier, sans déranger les pandas sauvages. Par exemple, les chercheurs ont pu comprendre comment la mère panda s'occupe de son bébé, comment les pandas communiquent entre eux et pleins d'autres informations précieuses qui permettent ainsi globalement de mieux connaître le panda géant et mieux le protéger dans la nature.

Les zoos qui ont des pandas géants versent également de l'argent pour étudier le panda géant en Chine et financer les programmes de protection.

Eduquer, sensibiliser, c'est aussi permettre de mieux comprendre, de mieux respecter, de créer un désir de mieux protéger la nature et ses habitants.

 

 

Yuan Meng (à droite) et sa mère Huan Huan (à gauche) le 4 août 2019, à l'occasion des deux ans de Yuan Meng.

 

Le mâle Yuan Zi, également le 4 août 2019.

 

Et en France ?

En France, un seul zoo possède des pandas géants : il s'agit du zooparc de Beauval dans la ville de Saint-Aignan.

La femelle Huan Huan et le mâle Yuan Zi sont arrivés en France le 15 janvier 2012 à bord d'un avion spécialement décoré pour l'occasion. Ils ont été accueillis comme des stars à leur arrivée à l'aéroport et le zoo et la ville de Saint-Aignan avaient organisé des festivités pour célébrer cet événement.

Huan Huan est née le 10 août 2008 et Yuan Zi le 6 septembre 2008, tous les deux à la base des pandas de Chengdu en Chine. Ils sont prêtés par la Chine à la France et ils retourneront en Chine à la fin du prêt car ils n'appartiennent pas à la France.

Le 4 août 2017, Huan Huan a donné naissance à des jumeaux mais seul le mâle Yuan Meng a survécu. Yuan Meng signifie « la réalisation d'un rêve, d'un souhait » et il a reçu son nom pour ses 100 jours lors d'une cérémonie spéciale en présence de la Première Dame Brigitte Macron, l'épouse du Président Emmanuel Macron.

Yuan Meng a quitté le zoo de Beauval en juillet 2023 pour rejoindre un zoo en Chine pour s'accoupler lorsque le moment sera venu avec une femelle.

Huan Huan a de nouveau donné naissance, à des jumelles cette fois-ci, le 2 août 2021. D'abord surnommées Fleur de Coton et Petite Neige, elles ont finalement été baptisées Huan Li Li et Yuan Du Du lors d'une cérémonie à laquelle ont participé Kylian Mbappé et la championne olympique chinoise Zhang Jiaqi !

A ce jour, le zooparc de Beauval héberge une famille pandas de 4 membres !

Le prêt initial était consenti pour une durée de 10 ans, prolongée en 2022.

 

 

Plusieurs jeunes pandas sont pris en charge par la mère panda Mao Mao, ici à la base de Chengdu, pour le bonheur des visiteurs qui se régalent des séquences de jeux des jeunes pandas regroupés.

 

Chaque année, plusieurs bébés pandas naissent dans les centres en Chine, ici à la base de Chengdu.

 

Des centres dédiés en Chine

En Chine, plusieurs zoos exposent également des pandas géants.

Mais la grande majorité des pandas captifs en Chine sont hébergés dans des grands centres qui les étudient, assurent leur reproduction, et élèvent les nombreux bébés auxquels ils donnent naissance. Ces centres éduquent également les visiteurs et se rendent dans les écoles ou dans les villages pour parler du panda géant, et sensibiliser les Chinois à la protection de l'espèce.

Les trois grands centres chinois sont :

- la base de recherches de Chengdu sur l'élevage du panda géant, qui possède plusieurs implantations mais dont le principal centre est dans la ville chinoise de Chengdu, la capitale de la province du Sichuan.

- le centre chinois de recherches et de conservation du panda géant qui lui aussi comprend plusieurs sites, dont deux dans la réserve naturelle de Wolong, un dans la ville de Ya'an (il s'agit de la base de Bifengxia) et un dernier dans la ville de Dujiangyan.

- le centre de sauvetage et de recherche sur les animaux sauvages du Shaanxi qui possède également plusieurs antennes.

Les animaux qui sont prêtés aux différents zoos chinois et étrangers proviennent la plupart du temps de l'un des deux premiers centres.

Quelques zoos en Chine possèdent de nombreux pandas géants, il s'agit du zoo de Beijing, de celui de Chongqing, du parc des animaux sauvages de Canton (Guangzhou) et de celui de Shanghai.

 

 

Un des deux enclos extérieurs au zooparc de Beauval en France. Les enclos sont vastes, riches, arborés, végétalisés et offrent plusieurs stimulus et des possibilités d'exploration variées pour les pandas. Ce jour-là cet enclos était occupé par Yuan Meng.

 

Sur cette photo, Yuan Zi, le mâle de Beauval, a trouvé une sorte de tube en toile dans lequel sont cachés des granulés à base de végétaux et de vitamines. Pour les libérer il doit déboucher les extrémités du tube garnies de paille.

 

Le bien-être des animaux, une priorité

Aujourd'hui, les zoos doivent placer le bien-être des animaux au cœur de toutes les attentions.

Les pandas n'échappent pas à la règle. Il est important qu'ils disposent d'un enclos adapté notamment et de bambous de bonne qualité et en quantité suffisante.

Le panda étant un animal solitaire, chaque adulte dispose de son propre enclos. Les parties et espèces de bambous distribuées aux pandas changent en fonction des saisons et des préférences de chaque panda ; là aussi pour respecter les besoins naturels de l'espèce.

Dans la nature, les pandas passent beaucoup de temps à chercher leur nourriture avant de la consommer et ils se déplacent pour cela. Dans leur enclos, les possibilités de mouvement sont restreintes mais les soigneurs ont trouvé des subterfuges pour leur faire faire de l'exercice. Ils peuvent cacher de la nourriture, notamment des friandises, afin que les pandas mobilisent leur capacité d'investigation pour les retrouver. Les soigneurs peuvent aussi « emprisonner » de la nourriture dans des objets et les pandas devront faire preuve d'imagination et de réflexion pour libérer la nourriture.

Ces actions permettent de stimuler les animaux pour éviter qu'ils ne s'ennuient ou qu'ils développent des comportements non naturels (comme par exemple tourner en rond dans l'enclos).

Ces stratégies permettent ainsi d'améliorer le bien-être psychologique des pandas qui sont alors plus actifs.

De même les enclos doivent être diversifiés, offrir des possibilités d'exploration variées pour les pandas. Ils comportent généralement des structures pour grimper, des espaces pour se mettre à l'ombre, un point d'eau, de la végétation, des abris pour se cacher... On parle « d'enrichissement » des enclos.

Dans les zoos, les pandas reçoivent en général en complément du bambou des sortes de gâteaux énergétiques ou encore des fruits (morceaux de pomme).

 

 

Le mâle Wu Yi accepte sans difficulté une prise de sang car il est régulièrement entraîné à poser sa patte sur cette glissière métallique en échange d'une récompense. Son soigneur capte son attention pendant que le vétérinaire réalise le geste médical. La patte de Wu Yi a été préalablement rasée localement pour faciliter la pose de la seringue.

 

A Beauval, Huan Huan sait se coucher à la demande pour la pratique d'une échographie.

 

Le training médical : de quoi s'agit-il ?

 

Dans les zoos, les pandas sont entraînés régulièrement, tous les jours ou presque, à effectuer telle ou telle posture en échange d'une récompense.

Cela facilite les examens vétérinaires lors desquels le panda va savoir adopter une position donnée pour permettre le travail du vétérinaire.

Auparavant, les animaux étaient souvent anesthésiés ce qui n'était pas sans poser problème, aujourd'hui avec ces exercices auxquels prennent part volontairement les pandas, beaucoup d'examens vétérinaires ne nécessitent plus d'anesthésie.

Par exemple un panda sait poser sa patte à la demande sur une glissière métallique pour accepter une prise de sang pendant que son soigneur capte son attention avec un morceau de pomme.

Ce même panda saura aussi monter sur une balance pour suivre son poids.

Une femelle saura aussi se coucher dans une cage dédiée pour permettre au vétérinaire de réaliser une échographie et notamment voir si elle a un petit ou non dans le ventre.

Ce training médical, ou entraînement en vue de réaliser des examens vétérinaires, permet de limiter le stress des pandas et facilite l'acceptation par l'animal des processus médicaux.

  

 

Au zooparc de Beauval, Huan Huan a donné naissance à des jumelles en 2021 qui ont toutes les deux survécu. Pendant que l'une est avec sa mère, l'autre est en couveuse et nourrie au biberon par un soigneur.

 

 

Bébé panda dans sa couveuse en Chine.

 

 

Huan Huan et sa petite Huan Li Li qui tète, au zooparc de Beauval.

 

Les bébés pandas au zoo

Un des objectifs principaux des zoos, mais aussi des centres en Chine, est d'avoir un ou plusieurs bébés pandas !

Ce n'est pas forcément une chose simple ! Comme nous l'avons vu pour les pandas sauvages, il est indispensable que les mâles et les femelles, habituellement solitaires, puissent communiquer entre eux pour se retrouver et surtout s'accepter au moment de la saison des amours.

Dans un zoo, chaque panda adulte est dans son propre enclos, et il est difficile d'imiter ce qui se passe dans la nature. Lorsqu'un panda dépose des marques odorantes dans son enclos, comment le panda d'à côté va pouvoir les sentir ? On a vu aussi qu'en général la femelle choisissait le mâle avec lequel elle souhaitait s'accoupler mais dans les zoos qui n'ont qu'un seul mâle, la femelle ne peut pas exprimer son comportement naturel.

Les zoos ont malgré tout trouvé quelques solutions : au printemps, lors de la saison des amours, ils vont échanger régulièrement les pandas d'enclos afin qu'ils puissent renifler les odeurs de l'occupant précédent.

Lorsque les soigneurs pensent que la femelle est prête, ils regroupent les deux pandas en croisant les doigts pour que la femelle accepte le mâle et que les deux pandas ne se battent pas. Parfois cela fonctionne et un accouplement naturel peut avoir lieu. Parfois c'est un échec, et dans ce cas il est possible de collecter du sperme du mâle sous anesthésie pour l'insérer dans la femelle elle-aussi placée sous anesthésie. C'est un processus maîtrisé mais qui est lourd car il nécessite des anesthésies pour les animaux.

Si tout se passe bien, la femelle donnera naissance à un ou deux petits, voire exceptionnellement trois comme c'est déjà arrivé en Chine. Comme dans la nature, elle n'est capable d'en élever qu'un seul à la fois mais dans les zoos le second petit sera sauvé dans la plupart des cas. En effet, lorsqu'il y a des jumeaux, les soigneurs récupèrent l'un des deux petits et le placent dans une couveuse pour qu'il survive. La température et l'humidité à l'intérieur de la couveuse sont surveillées.

La prouesse des soigneurs est d'échanger régulièrement les deux petits afin que chacun puisse à son tour bénéficier des soins et du lait de leur mère. Celui qui n'est pas avec sa mère est nourri par les soigneurs au biberon et vice-versa à chaque échange. Les soigneurs aident aussi le petit en couveuse à déféquer et uriner en lui massant l'abdomen, imitant ainsi la mère panda qui fait la même chose avec sa langue.

Grâce aux progrès vétérinaires, maintenant de nombreux bébés pandas survivent et atteignent l'âge adulte ce qui n'était pas le cas avant les années 2000.

 

 

A ton tour : Activité : Complète le texte à trou sur les grandes caractéristiques du panda et de son habitat et pour chaque proposition, indique si elle permet de protéger le panda ou au contraire si elle est un facteur de menace

A ton tour : Activité : Imprime et complète la fiche d'identité du panda géant

 

 

Pour aller plus loin : commande les deux brochures :


Brochure : « Pandas géants, ambassadeurs de la conservation »

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LE PANDA GEANT (DANS LA NATURE ET AU ZOO)

52 pages (couverture comprise)
+ 1 double page jointe « Où voir des pandas hors de Chine ? »

Prix : 15 € (+ frais de port)

Je vous invite à découvrir cette brochure de 52 pages qui traite des grandes caractéristiques de l'espèce : son habitat, sa répartition, sa représentation dans l'histoire, sa découverte par le naturaliste et missionnaire français Armand David, sa première description, son alimentation, ses adaptations au régime particulier en bambous, comment il communique, sa reproduction, la naissance et le développement du jeune panda, ses ancêtres, les menaces qui pèsent sur lui et son habitat, les débuts de la conservation et les derniers efforts en ce sens, les réserves naturelles, le programme de réintroduction, le panda en captivité, la base de recherches de Chengdu et les autres institutions en Chine, les pandas en France dans le passé et actuellement, un tour du monde de plusieurs zoos qui l'hébergent en captivité. Une double page consacrée au panda roux, l'autre panda, clôture la brochure.

 

Brochure : « En immersion à la base des pandas de Chengdu »

POUR TOUT SAVOIR SUR
LA BASE DES PANDAS DE CHENGDU

32 pages (couverture comprise)

Prix : 15 € (+ frais de port)

J'ai conçu cette brochure sous la forme d'un récit de mes activités à Chengdu lors du programme Chengdu Pambassador auquel j'ai participé en 2012 et 2013. Elle présente le symbole du panda à Chengdu, ce qu'est la base de recherches et d'élevage de Chengdu, le rôle des soigneurs, vétérinaires et scientifiques à la base, la gestion du bambou, le défi de la reproduction en captivité et des soins aux bébés pandas, l'investissement de la base dans la recherche scientifique, la mission centrale d'éducation à la conservation et la coopération à l'international. Je reviens également sur les menaces qui pèsent sur le panda géant et son habitat.

 

 

 

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